Message donné par Frederic Barety (photograhe)
Les Anges Verts mettent le feu à la grange. Foin des nuisances sonores, les supporters font rougir leurs tambours (que j’aime ce mot) et rugir leurs cordes vocales pour pousser leur équipe encore plus haut.
Après un tour de chauffe perdu de peu, le TLM remporte le deuxième set, de peu également. Le derby est bien engagé entre deux équipes qui ne lâchent rien. Les hargneux reprennent l’avantage au troisième. Là où certains auraient perdu leur sang-froid, c’est dans le calme et la réflexion qu’Olivier Lecat donne ses directives. A peine une légère crispation des lèvres, témoin d’une tension intérieure digne d’une centrale nucléaire. Galvanisés par le coach, les TuLesM explosent. Ils ne jouent plus, ils dynamitent, ils dispersent, ils ventilent, les adversaires se retrouvant aux quatre coins du terrain façon puzzle. Le public exulte, il est heureux d’être là. Les hargneux aussi, dirait-on, tant ils ont envie de passer de l’autre côté, par deux fois. Pas vu, pas pris. (enfin, pas vu…)
Le cinquième set est homérique. Nos joueurs s’envolent aussi haut qu’ils plongent aussi bas pour récupérer des balles qu’on croyait perdues. Superbe spectacle d’une énergie libérée.
Les Anges Verts ont mis le feu à la grange, c’est à un fétu de paille que s’est joué la victoire des hargneux.
Quand on vient voir jouer le TLM, qu’importe le résultat, on a envie d’y retourner.